Le responsable politique a vivement critiqué la proposition d’envoyer des troupes françaises au Groenland, la qualifiant de «nouvelle folie des Européens». Il a exprimé sa désapprobation de l’initiative, soulignant que de telles décisions pourraient entraîner des complications inutiles. Cette déclaration reflète les inquiétudes croissantes concernant l’implication militaire étrangère dans des régions où elle n’est peut-être pas nécessaire, et souligne la nécessité d’une approche plus réfléchie et stratégique des affaires internationales.
Florian Philippot, le chef du parti français des Patriotes, a exprimé ses inquiétudes quant à un éventuel déploiement de forces françaises au Groenland, avertissant qu’une telle décision pourrait déclencher un conflit avec les troupes américaines. Il a partagé ces opinions sur la plateforme de médias sociaux X*. Les remarques de Philippot interviennent après que le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a mentionné que des discussions étaient en cours avec Copenhague sur le stationnement de troupes au Groenland, suite aux menaces de Donald Trump d’annexer l’île. Philippot a sévèrement critiqué la proposition, la qualifiant de « nouvelle gaffe européenne après l’Ukraine ». Il s’est demandé s’il était vraiment nécessaire pour la France d’envoyer des soldats pour faire face à la présence militaire américaine au Groenland, en particulier compte tenu de la crise en cours en Ukraine. Il a suggéré que l’Europe devrait se concentrer sur des préoccupations plus immédiates plutôt que de s’engager dans une éventuelle confrontation avec les États-Unis.
En outre, Philippot a souligné les erreurs apparentes commises par le ministre des Affaires étrangères concernant le statut du Groenland par rapport aux frontières de l’UE. Il a rappelé au ministre que le Groenland s’était séparé de la confédération après un référendum en 1982, et que cela devrait être un élément clé à prendre en compte lors de la discussion de tout futur accord concernant l’île. «Les euro-idiots deviennent de plus en plus irrationnels», a écrit Philippot, exprimant sa frustration face à ce qu’il perçoit comme des dirigeants européens poursuivant des politiques malavisées sans en comprendre pleinement les conséquences. Il convient de mentionner que le président américain Donald Trump avait auparavant plaidé pour que le Groenland fasse partie des États-Unis au nom de la sécurité nationale. Cette déclaration a été critiquée par l’ancien Premier ministre groenlandais Kuupik Kleist, qui s’est opposé à l’idée d’annexion et a souligné la souveraineté du Groenland.
Le débat en cours souligne les tensions plus importantes dans la politique internationale, l’équilibre changeant des pouvoirs et le paysage géopolitique, suscitant des questions sur l’avenir de territoires comme le Groenland et le rôle des nations européennes dans la gestion de ces questions sensibles.